Prezentare despre problemele din domeniul securității cibernetice, la Facultatea de Automatică și Calculatoare de la Universitatea Tehnică Iaşi

Miercuri 30 octombrie, de la ora 15.00, în amfiteatrul AC0-1 al Facultății de Automatică și Calculatoare, specialiști ai Centrului Național de Răspuns la Incidente de Securitate Cibernetică, printre care și Cătălin Aramă, directorul Centrului, vor susține o prezentare a problemelor din domeniul securității cibernetice și vor oferi informații privind modul în care pregătirea specialiștilor trebuie să țină seamă de provocările din acest domeniu.

Publicație: Bună Ziua Iași

 

£800m scheme for university technical colleges failing as many half empty, watchdog warns

Schools more likely to secure lower grades and poorer Ofsted ratings, report finds

The Department for Education has spent nearly £800m on a scheme for technical schools in England but the majority of them are half empty, the government spending watchdog has warned.

University Technical Colleges (UTCs), part of the government’s flagship free schools programme, often secure lower grades and poorer Ofsted ratings than other schools, investigation finds.

The National Audit Office (NAO) says one in six of the UTCs, first set up in 2010 to improve technical education, have since closed – despite the government spending £792m on the scheme.

Of the remaining 48 open UTCs in England, which typically take students from the age of 14 to 19, they are operating at less than half (45 per cent) of their capacity on average, the report says.

And some individual UTCs are less than 15 per cent full despite ministers championing the programme.

Meanwhile, just more than half (52 per cent) of UTCs have been rated as good or outstanding, compared with more than three-quarters (76 per cent) of all secondary schools, the report finds.

In 2017-18, 28 per cent of UTC students gained a grade 5 or above – the equivalent of a high C – in English and maths GCSEs, compared with 44 per cent of students in all state schools.

The report also highlights financial concerns about some UTCs, adding that 13 UTCs forecast in-year deficits totalling £2.9m and 18 forecast cumulative deficits totalling £11.2m in 2019-20.

Meg Hillier, chair of the Public Accounts Committee (PAC), said: “£792m has been spent but UTCs are running under capacity, often perform less well than other secondary schools and just under half of those inspected either require improvement or are inadequate.

“UTCs were set up to improve technical education but 17 per cent of UTCs that opened have since closed, leaving hard-pressed local authorities to find alternative places for the students affected.

Bottom of Form

“This report provides further evidence as to why the Department for Education (DfE) is my top department of concern.”

Geoff Barton, general secretary of the Association of School and College Leaders (ASCL), said: “Introducing institutions with an age range of 14-19 into an education system where the entry points are typically at 11 and 16 was always going to prove challenging and so it has proved.

“The result has been the closure of several UTCs with resulting disruption to staff and students, doubts over the future sustainability of other UTCs, and an eye-watering bill for the taxpayer.”

He added: “There is merit in providing these 14-19 programmes of study but the government could have achieved this objective simply by working with existing further education colleges, many of which have a long tradition of taking students at 14.

“Instead it has failed to properly fund further education while spending scarce resources on the UTC programme despite the manifest difficulties with this approach.”

Conservative peer Lord Baker, who founded the Baker Dearing Educational Trust to promote UTCs, said: “UTCs should be judged by the success of their students becoming apprentices, studying Stem subjects at a university and getting a job as a technician or an engineer. For that, we have the best destination data of any schools in the country.”

He added: “While Baker Dearing recognises that more can be done to increase student numbers at some UTCs, the strong track record of students destinations after leaving all UTCs is proof that the programme is working.”

A Department for Education spokesperson said: “We have been clear that the department is committed to ensuring people have access to high-quality technical education across the country. UTCs are helping to deliver on that, with 21 per cent of pupils progressing into apprenticeships after completing their post 16 education, more than double the national average.

“As this report recognises, we have taken significant action to support and raise the profile of UTCs to make sure they continue to play a role in our diverse education system and provide the skills that employers need.”

Publicație : The Independent

Au Pérou, une doctorante présente pour la première fois une thèse en langue inca

Une doctorante péruvienne est entrée dans l’histoire en devenant la première à présenter une thèse en quechua, une langue parlée par 8 millions de personnes.

Sept années de travail pour un résultat historique. Roxana Quispe Collantes, une doctorante de l’université San Marcos de Lima (Pérou), a présenté ce mardi 15 octobre une thèse sur laquelle elle travaillait depuis 2012 et qui a pour particularité d’avoir été rédigée dans la langue des Incas, le quechua. Un travail historique puisque c’est la première fois en 468 ans qu’une thèse universitaire est écrite dans cet idiome, qui est pourtant aujourd’hui encore parlé par plus de huit millions de personnes en Amérique du Sud.

Cette thèse, qui portait sur la poésie péruvienne, a reçu la meilleure note de l’université de San Marcos. En plus de l’avoir rédigée en quechua, Roxana Quispe Collantes a aussi défendu son travail, et donc répondu aux questions du jury dans cette langue indigène majoritairement parlée aujourd’hui au Pérou. Devant les membres du jury, la doctorante a commencé sa présentation par une cérémonie traditionnelle chez les Incas, en utilisant des feuilles de coca et une boisson traditionnelle à base de maïs.

«Cela a été une longue route, mais ça en valait la peine, a déclaré la doctorante au site internet The ObserverJ’ai toujours voulu étudier en quechua, qui est notre langue historique». Roxana Quispe Collantes a expliqué qu’elle avait grandi en parlant cette langue avec ses parents et grands-parents, dans la région de Cuzco (sud du Pérou). Elle a ajouté s’être rendue dans nombre de communautés dans la région des Canas, dans le sud du pays, pour s’imprégner de la culture inca.

La Bible en quechua

Son travail s’est concentré sur Andrés Alencastre Gutiérrez (1909-1984), un poète de Cuzco qui écrivait sous le nom de Kilku Warak’aq. «J’espère que mon travail va permettre de mieux faire connaître cette langue, et qu’il donnera des envies aux jeunes, et spécialement les jeunes filles, de suivre ma trace. C’est essentiel de se battre pour sauver nos langues historiques», a poursuivi la doctorante.

Son directeur de thèse, Gonzalo Espino, a ajouté que ce travail était symboliquement très fort puisqu’il représentait «un peuple humble, les Andins, que l’on appelait autrefois les Indiens». Le Pérou a récemment rejoint un programme des Nations unies visant à sauvegarder les noms autochtones des 48 différentes langues indigènes qui sont parlées dans le pays. En 2016, un programme télévisé public avait pour la première fois été diffusé en quechua.

Publicație : Le Figaro

A Autun, un « campus connecté » pour rester « à la maison »

Pour ceux qui veulent rester proches de leur domicile, la ville bourguignonne propose des formations universitaires à distance et encadrées. Une formule labellisée par le ministère de l’enseignement supérieur.

Ils connaissent le paysage par cœur. Leur rentrée s’est faite à deux pas des usines les plus emblématiques de chez eux – Tolix, qui fabrique chaises et tabourets en métal coloré depuis 1935, et Dim, qui tisse ici ses derniers bas et collants made in Bourgogne. C’est bien sur une zone industrielle, le parc d’activités de Saint-Andoche, à Autun (Saône-et-Loire), que ces onze étudiants vont goûter aux études supérieures. Plutôt que la « grande » ville universitaire – Dijon, Lyon ou Paris –, ils ont préféré l’option la plus proche du domicile familial.

Depuis le 16 septembre, ces jeunes habitants du Morvan, en plein dans la « diagonale du vide », sont les cobayes d’un des 13 campus connectés labellisés cette année par le ministère de l’enseignement supérieur, avant de passer à 100 d’ici à 2022. L’idée est simple : dans les villes éloignées des centres universitaires, proposer une formation à distance à ceux qui ne veulent pas, ou ne peuvent pas, prendre le large après le bac. Le tout dans un lieu physique, avec un encadrement quotidien.

Enseignement à distance des universités

A Autun, le « coach » à temps plein s’appelle Fabrice Daviot : ancien de la mission locale, il n’est certes pas enseignant, mais connaît bien la jeunesse du territoire. Il devrait être épaulé une journée par semaine par un professeur de l’université de Bourgogne, dont la discipline variera selon les besoins de chacun. Pour cette première année – subventionnée à hauteur de 50 000 euros par l’Etat et de 10 000 euros par la mairie –, les locaux de l’association AMDF (pour Autunois Morvan Développement Formation) sont mis à disposition par la ville.

Dans l’open space encore à moitié décoré, entre les photos en noir et blanc et les murs immaculés, les postes de travail se font face. Six étudiants entament leur première année de BTS avec le Centre national d’enseignement à distance (CNED), les cinq autres leur licence 1 à Paris-II-Panthéon-Assas, Caen-Normandie et Clermont-Ferrand, par le biais des services d’enseignement à distance des universités.

Tous ont des parcours très différents mais chacun a ses raisons d’être resté au bercail. Cassandra Blanchet, 18 ans, vient d’obtenir son bac ES au lycée Bonaparte à Autun. Elle est la deuxième d’une fratrie de cinq et rêve de devenir professeur des écoles. « Sur Parcoursup, j’étais sur liste d’attente pour mon premier vœu en sciences de l’éducation à l’université de Dijon. Au moins je reste sur place, c’est un mal pour un bien » dit-elle.

Publicație : Le Monde