În selectul clasament mondial Times Higher Education, Universitatea Alexandru Ioan ocupă un loc de senzație pentru întreaga Românie.

Publicație : Bună Ziua Iași

 Peste 800 de studenţi s-au trezit fără cazare din cauza COVID-19

În anul universitar 2020-2021, Universitatea Tehnică „Gheorghe Asachi” din Iași (TUIASI) nu va da curs cererilor de cazare pentru studenții de celelalte patru universități de stat din Iași: Universitatea Alexandru Ioan Cuza, Universitatea de Medicină şi Farmacie, Universitatea de Agronomie şi Medicină Veterinară, şi Universitatea de Arte. Astfel, peste 800 de studenţi vor fi nevoiţi să îşi caute cazare în alte cămine sau să închirieze o locuinţă.

De teama infectărilor cu COVID19, cei la TUAISI vor reduce aproape la jumătate numărul locurilor din cămine. Astfel, din cele 8.000 de locuri vor rămâne 5.000, studenţii rămaşi urmând a locui câte doi în cameră. „Ca urmare a reglementărilor impuse de Ordinul nr. 5487/1494/31.08.2020 pentru aprobarea măsurilor de organizare a activității în cadrul unităților şi instituțiilor de învățământ în condiții de siguranță epidemiologică pentru prevenirea îmbolnăvirilor cu virusul SARS-CoV-2, vă informăm că am fost nevoiți să diminuăm considerabil capacitatea de cazarea a căminelor studențești din campusul „Tudor Vladimirescu”, spune Bogdan Budeanu, directorul Serviciului Social de la TUIASI.

Mai mult, studenții de la cele patru universități care au locuit în campusul Tudor în anul universitar 2019-2020, trebuie să îşi ridice de la cămin obiectele lăsate în camere.  Cele mai multe obiecte rămase peste vară în camerele de cămin din Tudor sunt frigiderele .  Acest lucru se va putea face de luni până vineri, între 08.00 şi 14.00, până cel târziu pe data de 14 septembrie

Publicație : Evenimentul

Égalité des chances: Macron promet de tripler l’aide à l’accès à l’enseignement supérieur

 Le président a annoncé que «Les cordées de la réussite», le dispositif aidant les jeunes à accéder aux différentes filières sélectives, triplerait son nombre de places.

Emmanuel Macron a promis ce mardi que le dispositif aidant les jeunes à accéder à l’enseignement supérieur et aux filières sélectives passerait de 80.000 à 200.000 places en vue de promouvoir «l’égalité des chances».

«Cette nouvelle cordée de la réussite, nous allons la passer de 80.000 aujourd’hui à 200.000 (places), avec ce système de bourses, avec le renforcement des moyens que nous allons mettre en place, pour permettre d’identifier, dès la quatrième, des jeunes et de les emmener jusqu’à l’après-baccalauréat», a déclaré le Président après une rencontre avec les élèves d’un lycée professionnel en Auvergne.

Une hausse du nombre d’internats d’excellence

«C’est un formidable levier, par l’éducation et l’accès jusqu’au supérieur, d’égalité des chances, avec aussi un lien permanent avec l’entreprise», a-t-il fait valoir. Emmanuel Macron a aussi confirmé que le nombre d’internats d’excellence, destinés à aider les jeunes issus de milieux défavorisés ou vivant loin de l’offre scolaire, passerait d’«un peu moins d’une quarantaine» actuellement à «un par département» d’ici à la rentrée 2022.

«Nous avons aujourd’hui un peu moins d’une quarantaine d’internats d’excellence. D’ici à la rentrée 2022, nous allons porter ce chiffre à un internat d’excellence par département», a-t-il affirmé avant de promettre de «redoubler» les efforts sur l’apprentissage et l’alternance.

Il a souhaité que les jeunes confrontés à la crise sanitaire et économique ne soient pas «une génération sacrifiée» mais une génération «à l’ambition redoublée». Le chef de l’État avait auparavant visité les locaux du pôle de formation aéronautique du lycée Roger-Claustres, à Aulnat, près de Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme), puis un centre de promotion des métiers de l’industrie, où il a discuté avec des élèves et des formateurs.

Publicație : Le Figaro

Pour les jeunes bacheliers, un atterrissage à l’université plein d’incertitudes

Masques, distanciation et consignes strictes : le déroulement de l’année universitaire reste suspendu à l’évolution de l’épidémie. A l’université de Caen, les nouveaux étudiants s’adaptent.

Ils sont plus de quatre cents regroupés sous le porche. De jeunes bacheliers extirpés de leurs foyers, venus faire leur toute première rentrée universitaire en licence de psychologie à l’université de Caen. Eux qui n’ont pas pu dire adieu aux couloirs familiers de leur lycée, qu’ils avaient dû quitter en catastrophe début mars, sont propulsés directement dans la cour des grands. Cette année, il faudra s’y repérer avec un masque plaqué sur le visage.

Lorsque sonnent 14 heures, alors que tous font la queue pour entrer dans l’amphithéâtre Pierre-Daure, la scène prend soudain l’aspect réglé d’une entrée d’usine. La vague d’étudiants s’avance sous le cliquetis régulier du distributeur automatique de gel hydroalcoolique, pointeuse de cette rentrée 2020 à laquelle, un à un, ils présentent leurs mains.

Dans la salle, des tableaux aux courbes ascendantes s’affichent sur le grand écran. « Rentrée particulière oblige, je vous montre ces chiffres très éclairants sur l’évolution du virus chez les 15-24 ans. Comme vous le voyez vous constituez la population où la circulation est la plus vive », commence la vice-présidente de l’université, Christelle Passoni-Chevalier, en préambule de son discours de bienvenue. Il faudra faire preuve d’une « extrême vigilance » sur les consignes sanitaires, insiste-t-elle.

Des jeunes « très sensibilisés »

Port du masque dans tous les espaces clos, lavage des mains, respect des distances, des sens de circulation… Des points de dépistage gratuit seront aussi présents sur le campus, et une campagne de vaccination facultative contre la grippe sera organisée dès octobre, pour éviter deux épidémies simultanées. En Normandie, où la circulation du virus s’accélère depuis fin août mais demeure encore faible par rapport au niveau national, une crainte est dans toutes les têtes : un cluster dans cette université, avec ses plus de 30 000 étudiants, risquerait de faire flamber toute la région.

Aussi, à toutes fins utiles, Denis Jacquet, directeur de l’UFR de psychologie, prévient ses élèves des sanctions applicables en cas de non-respect des consignes sanitaires, pouvant aller jusqu’au renvoi de l’établissement. « Mais on insiste davantage sur la responsabilisation, qu’ils comprennent qu’ils ont le levier entre leurs mains. On a beaucoup tapé sur les jeunes tout l’été, mais je les vois très sensibilisés », constate-t-il.

A l’intérieur de l’amphi, si certains étudiants se plaignent « d’étouffer » avec leur masque, la plupart n’y voient pas d’inconvénients. « J’ai travaillé avec tout l’été, je suis habituée », argue une étudiante de psychologie. Sa camarade acquiesce : d’ailleurs elles ne se connaissaient pas deux heures plus tôt mais sont allées spontanément l’une vers l’autre malgré la barrière du morceau de tissu, « heureuses de retrouver des gens ».

Publicație : Le Monde