Universitatea „Alexandru Ioan Cuza” din Iași susține conștientizarea importanței sănătății mintale și emoționale

Universitatea „Alexandru Ioan Cuza” – UAIC din Iași susține conștientizarea importanței sănătății mintale și emoționale! Totul în cadrul „Mental Health Awareness Week”. „Pentru al IV-lea an la rând, Universitatea «Cuza» s-a alăturat acestei campanii și realizează, la nivelul comunității academice, acțiuni prin care susține conștientizarea importanței sănătății mintale și emoționale”, arată oficialii instituției de învățământ superior. Astfel, până pe data de 24 martie 2020, Biroul de Consiliere Educațională și Orientare în Carieră de la „Cuza” îi invită pe tineri, dacă simt nevoia să stea de vorbă cu un specialist în consiliere educațională, de carieră sau psihologică, să le scrie specialiștilor de la UAIC.

Universitatea „Alexandru Ioan Cuza” (UAIC) din Iași susține conștientizarea importanței sănătății mintale și emoționale! Totul în cadrul „Mental Health Awareness Week”.

„Pentru al IV-lea an la rând, Universitatea «Cuza» s-a alăturat acestei campanii și realizează, la nivelul comunității academice, acțiuni prin care susține conștientizarea importanței sănătății mintale și emoționale. Astfel, până pe data de 24 martie 2020, Biroul de Consiliere Educațională și Orientare în Carieră de la «Cuza» îi invită pe tineri, dacă simt nevoia să stea de vorbă cu un specialist în consiliere educațională, de carieră sau psihologică, să le scrie specialiștilor de la UAIC”, au precizat cei de la „Cuza”.

„Bunătatea ne deblochează umanitatea și ne aduce împreună”

Astfel, UAIC face parte din campania, derulată în intervalul 18 – 24 mai 2020, în care sunt organizate la nivel internațional activități de promovare a sănătății mintale, sub umbrela campaniei „Mental Health Awareness Week”.

„Pentru al IV-lea an la rând, Universitatea «Cuza» din Iași s-a alăturat acestei campanii și realizează, la nivelul comunității academice, acțiuni prin care susține conștientizarea importanței sănătății mintale și emoționale. Tema de anul acesta este #bunătatea (kindness), prilej cu care vrem să încurajăm, să promovăm și să sărbătorim miile de acte de bunătate, realizate în special în această perioadă dificilă prin care trecem. Bunătatea ne deblochează umanitatea și ne aduce împreună, fiind un antidot împotriva singurătății și a stresului”, a mai reliefat cei de la Universitatea „Cuza” din Iași.

 Publicație : Bună Ziua Iași

 

Des billets d’avion à moins de 500 euros seront proposés aux étudiants d’Outre-mer

Dès le 1er juin, les étudiants ultramarins bloqués en métropole pourront bénéficier de tarifs spéciaux pour rentrer chez eux.

Les réservations sont ouvertes dès ce lundi, pour des billets d’avion entre le 1er juin et le 30 juillet. Les étudiants d’Outre-mer restés en France pendant le confinement pourront bénéficier d’un «tarif spécial négocié avec Air France et Air Austral», afin de rentrer chez eux pour l’été, a annoncé le ministère des Outre-mer.

Ces billets aller simple sont fixés à 342 euros pour les Antilles, 414 euros pour la Guyane, et 460 euros pour La Réunion. L’archipel de Mayotte, où le déconfinement a été repoussé en raison d’un nombre important de cas de Covid-19, n’est pas encore concerné par×× ces dispositions. La possibilité d’instaurer un tarif spécial à destination de Mayotte «sera étudiée lorsque la situation sanitaire sur place le permettra», a détaillé le ministère des Outre-Mer ce dimanche.

11.300 étudiants ultramarins souhaitent rentrer chez eux

Chaque année, environ 40.000 étudiants ultramarins viennent étudier en métropole. Certains avaient pu rentrer chez eux avant le début de confinement, mais d’autres avaient fait le choix de rester, pour des raisons financières, pour poursuivre leurs cours et leurs examens sans décalage horaire, ou pour ne pas contaminer leurs proches.

Le gouvernement avait lancé mi-avril un recensement des étudiants concernés, afin «d’évaluer et d’organiser les besoins en termes de quarantaine des étudiants ultramarins en mobilité dans l’Hexagone dans la perspective de leur retour sur leur territoire». Quelque 11.300 étudiants ultramarins bloqués en métropole avaient alors été identifiés comme souhaitant regagner leurs territoires, selon les chiffres annoncés ce jeudi par la ministre des Outre-mer, Annick Girardin, lors d’une audition devant la délégation aux Outre-mer du Sénat.

Publicație : Le Figaro

Parcoursup : les universités se préparent à l’arrivée de la « génération Covid » avec inquiétude

La rentrée de septembre suscite de fortes interrogations dans les établissements. Ils se préparent à accueillir des jeunes qui ont quitté les bancs du lycée le 16 mars, avec un enseignement en partie à distance.

Admis, refusé, en attente… Il ne reste que quelques heures aux lycéens avant de découvrir les réponses à leurs vœux d’orientation dans l’enseignement supérieur, sur la plate-forme d’admission Parcoursup, mardi 19 mai à 17 heures.

Le confinement n’a pas bousculé la procédure, qui concerne 950 000 élèves de terminale, étudiants en réorientation et reprise d’études. Mais les universités se préparent à l’arrivée de cette génération marquée par la crise du Covid-19 avec de nombreuses interrogations. « Parcoursup était peut-être la seule chose prête pour le Covid », résume en riant Aurelle Levasseur, enseignante-chercheuse qui a examiné 3 379 candidatures pour la licence d’administration économique et sociale (AES) de l’université Sorbonne-Paris-Nord.

Au cœur des dossiers des candidats figurent les notes obtenues au lycée, jusqu’au deuxième trimestre de terminale, qui a pu avoir lieu, avant le début du confinement. La suppression des épreuves finales du bac n’a pas posé de problème non plus : ces résultats n’étaient déjà pas pris en compte dans la procédure de sélection.

Evolutions à la marge

Ici ou là, on rapporte des évolutions à la marge, comme en médecine. « Nous avions l’habitude de lire l’ensemble des lettres de motivation, rapporte Djillali Annane, doyen à Versailles. Cela n’a pas été possible cette année, alors qu’une grosse partie de nos effectifs est mobilisée sur la lutte contre la pandémie. » Un logiciel fonctionnant par mots-clés a remplacé l’œil humain.

Seul changement de taille : les écoles qui organisaient des concours d’entrée postbac, comme les Sciences Po, ont remplacé leurs épreuves par une sélection sur dossier. Ainsi, 2 000 formations ont révisé dans l’urgence leur manière de sélectionner, d’après le ministère de l’enseignement supérieur, sur les 15 000 filières proposées sur la plate-forme.

« Ce maintien de la procédure dans un calendrier inchangé permet de donner un cadre commun et de la stabilité aux lycéens », soutient Jérôme Teillard, chargé du dossier Parcoursup au ministère. Et de maintenir la rentrée en septembre : les dates « ne seront pas décalées », a affirmé Frédérique Vidal, la ministre de l’enseignement supérieur, dans un entretien au Parisien le 7 mai.

L’inquiétude est néanmoins forte dans les établissements. Comment accueillir ces jeunes qui ont arrêté leur année de lycée le 16 mars ? Plus de trois mois de cours en moins, sans lien social au lycée, pas de rite initiatique du bac, et le tout avec une rentrée qui promet d’être bousculée.

Publicație : Le Monde

« Derrière la fracture numérique pour les étudiants, ce n’est rien d’autre que la ségrégation sociale »

A la tête de Sorbonne Université, Jean Chambaz plaide pour un retour des jeunes à l’université en septembre.

Pour le président de Sorbonne Université, mastodonte parisien de 55 000 étudiants en lettres, médecine, sciences et ingénierie, qui travaille au développement d’un enseignement « hybride » – entre cours en présentiel et cours à distance –, « tout ne peut se faire à distance ».

Comment envisagez-vous la rentrée en septembre, avec de nouveaux étudiants qui auront fini leur année de lycée le 16 mars et des règles sanitaires strictes ?

Le retour de ces jeunes à une vie sociale et collective me paraît indispensable le plus rapidement possible. Dans le respect des conditions sanitaires, bien sûr, notre priorité sera de les accueillir pour leur remettre le pied à l’étrier correctement. On ne peut se passer d’un vrai « contact » avec eux à la rentrée, tout ne peut pas se faire « à distance ».

Il nous faudra les former aux pratiques universitaires et aux outils, puis les accompagner avec des modules de tutorat et de remédiation. Derrière ce qu’on appelle pudiquement la fracture numérique pour les étudiants, ce n’est rien d’autre que la ségrégation sociale que l’on voit à l’œuvre.

Nous ne pouvons pas y remédier pleinement, mais il faut à tout prix l’atténuer, pour donner des chances réelles aux jeunes de milieux modestes de réussir leurs études. Ainsi, pour ceux qui en auront besoin, sur critères sociaux, nous allons mettre en place un welcome pack [pack de bienvenue], avec les équipements nécessaires pour travailler correctement à distance.

Etes-vous prêt à déployer un enseignement à distance plus généralisé, notamment pour les cours magistraux, comme le prévoit le gouvernement ?

Nous y travaillons. Mais il ne s’agit pas juste de remplacer le cours en amphi par des cours enregistrés et retransmis en ligne. C’est un enseignement « hybride » que nous construisons, ce qui nécessite du temps et une réflexion pédagogique. Cela suppose un mix entre le « distanciel » et le « présentiel ».

L’essentiel, aujourd’hui, c’est de réussir à mobiliser nos équipes, qui sont déjà éprouvées par ces semaines de confinement, avec un basculement du jour au lendemain dans un enseignement totalement à distance. L’enjeu est de transformer l’expérience accumulée en une démarche organisée et construite. Nous ne partons pas de rien, et nous revoyons nos lignes budgétaires pour renforcer les moyens des studios de fabrication et pour recruter davantage d’ingénieurs pédagogiques.

Il y a aussi une question d’infrastructure numérique nationale. Si nous sommes aujourd’hui sur Zoom [application de visioconférence] ou d’autres outils dont la France n’a pas la maîtrise, c’est parce qu’au bout de trois jours de confinement Renater, le réseau national public et sécurisé, a fait pschitt.

Publicație : Le Monde