Spectaculos! La Iași apare un muzeu unic care va fi deschis pentru vizitatori cu exponate inedite

Universitatea de Agronomie din Iași va inaugura pentru studenți și vizitatori Muzeul de Anatomie „Profesor dr. Honoris Causa Vasile Coțofan”. Evenimentul este programat pentru data de 27 ianuarie 2021, la ora 11:30. În contextul pandemic, Agronomia continuă finalizarea proiectelor de dezvoltare instituțională, iar unul este acela al reactivării Muzeului de Anatomie al Facultății de Medicină Veterinară, care a fost inițiat, ca pregătire, cu exponate ale anatomiei animaliere cu mai bine de 6 decenii în urmă, de când a venit în această facultate, înființată în 1960, profesorul Vasile Coțofan

Universitatea de Științe Agricole și Medicină Veterinară (USAMV) „Ion Ionescu de la Brad” din Iași va inaugura pentru studenți și vizitatori Muzeul de Anatomie „Profesor dr. Honoris Causa Vasile Coțofan”. Evenimentul este programat pentru data de 27 ianuarie 2021, la ora 11:30. În contextul pandemic, USAMV continuă finalizarea proiectelor de dezvoltare instituțională, iar unul este acela al reactivării Muzeului de Anatomie al Facultății de Medicină Veterinară, care a fost inițiat, ca pregătire, cu exponate ale anatomiei animaliere cu mai bine de 6 decenii în urmă, de când a venit în această facultate, înființată în 1960, profesorul Vasile Coțofan.

Magistrul a fost înzestrat cu un talent artistic deosebit, el coordonând și lucrări de doctorat ale studenților de la Universitatea de Arte

Magistrul Vasile Coțofan a fost înzestrat cu un talent artistic deosebit, el coordonând și lucrări de doctorat ale studenților de la Universitatea de Arte.

„Pentru noi, foștii lui studenți, profesorul a rămas în memoria noastră ca un simbol al școlii românești, apreciat de toți colegii din România. Însăși teza domniei sale de doctorat, intitulată «Anatomia artistică a calului», are ca simbol un cal în poziția de cabrare, a cărui armonie musculară este redată atât de expresiv în cele două piese ghipsate care străjuiesc intrarea în Muzeu. De-a lungul timpului, adunând o multitudine de piese care au servit ca material didactic Școlii de Medicină veterinară, a fost creat un Muzeu pe care îl revitalizăm cu susținerea financiară a administrației USAMV care s-a gândit să realizeze acest eveniment în memoria domniei sale, născut la 28 februarie 1934”, a precizat prof. univ. Dr. Liviu Miron, prorector cu cercetarea științifică și relațiile internaționale din cadrul USAMV Iași.

Exponatele sunt piese conservate reprezentând aproape toate speciile de animale domestice și unele sălbatice aparținând faunei României, unicate pe plan național și european. De asemenea, o colecție unică pentru eredopatologie (ramura geneticii care studiază atât bolile și stările anormale determinate genetic), cu piese formolate sau conservate prin mumifiere, a fost restaurată și pusă la dispoziția vizitatorilor.

Muzeul va fi redeschis studenților, elevilor și tuturor persoanelor interesate de lucrările expuse în clădirea USAMV Iași, unde își au sediul FacultățIle de Medicină Veterinară și Zootehnie

Muzeul va fi redeschis studenților, elevilor și tuturor persoanelor interesate de lucrările expuse în clădirea USAMV Iași, unde își au sediul Facultățile de Medicină Veterinară și Zootehnie.

„Echipa colegilor anatomiști din Facultate dorește să pună la dispoziția studenților niște exponate un pic mai bine protejate, un pic mai bine prezentate și credem că și efortul nostru de a susține financiar dezvoltarea unui astfel de muzeu va fi răsplătit prin vizita tuturor ieșenilor care doresc să vină, să observe și să constate cum talentul poate crea o plăcere vizuală fără margini oricărei ființe sensibile”, a mai transmis prof. univ. Dr. Liviu Miron, care a propus în decembrie 2018 Senatului USAMV personalizarea Muzeului de Anatomie cu numele celui care l-a creat: Profesor dr. Honoris Causa Vasile Coțofan.

Exponatele muzeului au „o valoare fără echivalent pe plan european, care ilustrează într-o manieră unică posibilitățile explicabile ale anatomiei artistice a calului, rumegătoarelor, carnivorelor și păsărilor domestice” – așa după cum însuși profesorul relatează în scrierile sale

Publicație : Bună Ziua Iași

« Enseignants et étudiants, on est déjà tous en burn-out » : le monde de l’éducation en plein désarroi face à la gestion de la crise sanitaire

Du secondaire au supérieur, élèves et professeurs ont manifesté, mardi, pour réclamer des moyens afin d’assurer à tous une continuité pédagogique en présentiel.

Une dizaine de milliers d’enseignants de la maternelle à l’université, d’infirmières scolaires, de lycéens et d’étudiants ont défilé dans toute la France, mardi 26 janvier, pour dénoncer leurs conditions de travail et la gestion de la crise sanitaire. A l’appel d’une intersyndicale de l’enseignement composée notamment de la FSU, la CGT, FO et Solidaires, ils ont exprimé leur colère face au « mépris » qu’afficherait à leur égard le gouvernement, dans les rues de Paris, Marseille, Toulouse, Rennes, Bordeaux, Grenoble ou encore Clermont-Ferrand.

Le taux de grévistes enseignants s’élevait à environ 11 %, selon le ministère de l’éducation nationale, tandis que les syndicats de la FSU relevaient 33 % de grévistes dans le premier degré et 40 % dans le second. Côté enseignement supérieur, enseignants et étudiants se sont aussi joints aux cortèges sur tout le territoire, indique le Snesup-FSU. Ils appellent à une réouverture des universités en demi-jauge dans des conditions sanitaires strictes, nécessitant notamment la réquisition de locaux et l’embauche de contractuels.

A Paris, au départ du Jardin du Luxembourg, quelque 4 500 personnes ont défilé, selon la Préfecture de police. « Nos conditions de travail sont scandaleuses, s’insurge Anita, professeure dans un collège de Saint-Denis. Le protocole sanitaire est inexistant, nos élèves ne portent pas le masque à de nombreuses reprises dans la journée et les contaminations n’entraînent même pas de fermetures de classes. » L’enseignante rapporte avoir appris que quelques-uns de ses élèves avaient eu le Covid-19 à leur retour en classe, lorsque les parents avaient laissé un mot. « L’absentéisme est important en temps normal et je sais rarement pourquoi mes élèves sont absents. Nous n’avons pas les moyens humains pour les accompagner et encore moins depuis cette crise », explique-t-elle, déplorant la suppression de 1 880 postes à la rentrée prochaine dans les collèges et lycées.

Dans son lycée francilien, Antoine n’a plus que 50 % des effectifs en classe, ce qui signifie que « la moitié des élèves n’ont plus qu’un demi-emploi du temps », déplore-t-il, appelant à une prise en charge de 100 % des heures en présentiel grâce à une mise à disposition de locaux par les collectivités locales.

« Les 20 %, on ne va même pas essayer »

Pour Benoît Teste, secrétaire général de la FSU, « il y a une vraie colère qui monte ». En face, le « Grenelle des enseignants » lancé par le ministre Jean-Michel Blanquer, qui doit s’achever en février, est « essentiellement de la communication, avec une revalorisation de surface », assure-t-il. Une revalorisation « tellement historique » que 69 % des personnels n’en verront pas la couleur en 2021, ironise le SNES dans un communiqué.

Publicație : Le Monde

« On n’est pas loin du théâtre de l’absurde » : une « rentrée fantôme » à l’université Bordeaux-Montaigne

Les étudiants de première année ont repris les cours en présentiel lundi, en demi-jauge. Les dernières directives étant arrivées vendredi après-midi, les salles de cours sont restées vides.

« Aujourd’hui, j’ai pleuré parce qu’un prof m’a dit “merci” dans un e-mail, c’est les seules considérations qu’on a. Je me sens nulle parce que je n’arrive pas à suivre mes cours. » Emue aux larmes, Lorea, 19 ans, a pris le micro, lundi 25 janvier, devant un parterre d’étudiants réunis à l’université Bordeaux-Montaigne. La jeune fille a rejoint le mouvement « Rentrée fantôme », lancé par l’EBM (Etudiant.e.s Bordeaux Montaigne), liste majoritaire et apolitique de l’université, afin d’accueillir le retour en présentiel d’étudiants de première année, en demi-jauge, confirmé par Jean Castex le 14 janvier.

Julie, 24 ans, membre de l’EBM, prépare café et sucreries pour les premiers étudiants de retour sur le campus. Elle les accueille chaleureusement, ravie d’avoir quitté sa chambre universitaire de 13 m2« C’est horrible de passer toute la journée à suivre les cours sans avoir aucun contact. On est assis à notre bureau, on ferme un onglet, on en ouvre un autre. Certains enseignants ne comprennent pas encore la détresse des étudiants », confie-t-elle.

Ce lundi matin, l’objectif est justement de leur donner la parole. Zinedine, 23 ans, étudiant en musique, a témoigné d’une voix brisée : « Je me lève sans savoir pourquoi et ça fait super mal. J’en reviens même à remettre en cause la pertinence de ma propre existence (…) J’ai l’impression d’être une parenthèse en fin de texte. »

« Un casse-tête »

Difficultés à suivre les cours à distance enfermés dans leurs chambres d’étudiant ou chez leurs parents, problèmes de suivi pédagogique, solitude… Les étudiants ont pourtant vu, dans les dernières annonces d’Emmanuel Macron, le 21 janvier, à l’université de Paris-Saclay, une once d’espoir. Notamment avec la possibilité de revenir en présentiel un jour par semaine à partir de février. Mais ce lundi, qui marquait la rentrée des étudiants de licence 1 en présentiel, a finalement été une déception de plus. Quelques élèves seulement ont pu assister à des cours donnés sporadiquement.

« C’est un casse-tête. On n’est pas loin du théâtre de l’absurde. Les étudiants ne sont pas contents, ce que je comprends, mais les personnels non plus », explique Lionel Larré, président de l’université Bordeaux-Montaigne. Cette organisation implique aussi un changement des emplois du temps, pour les enseignants, qui doivent donner des cours en présence et à distance, et pour les étudiants. Mais dans une université de 18 000 étudiants, ça ne se fait pas comme ça, il faut que tous les agendas soient compatibles. »

Publicație : Le Monde